Évaluation des conditions de succès
Faisant généralement suite à une étude d’opportunité, afin d’analyser en détail les contraintes, les compétences et ressources indispensables au regard des autres projets et des plans de charge associés, ainsi que les risques induits.
Focus sur la faisabilité technique
Qui nécessite parfois une réassurance auprès d’éditeur(s) ou d’intégrateur(s) concernés pour valider le bon fonctionnement d’une fonctionnalité dans un environnement particulier ou encore les briques nécessaires à une intégration applicative réussie.
Au final
Une base solide pour éclairer la décision finale du management de Go/Nogo pour le lancement du projet avec attribution d’un budget affiné et association à un planning plus précis qu’au stade de l’étude d’opportunité.
- Une étude de faisabilité est-elle indispensable ?
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Par principe oui, a fortiori dans le cas d’une idée de projet impliquant la technique. Ce n’est pas l’objet d’une étude d’opportunité de couvrir en détail la faisabilité technique et il est souvent trop tard pour ce faire lors de la formalisation d’une expression de besoins. Sur la base de nos retours d’expérience, un projet bien que présentant une dimension technique réduite et bien que validé par le management, peut prendre un retard significatif parce que la DSI n’a pas été suffisamment sollicitée pour identifier une infaisabilité bloquante ou tout simplement verrouiller la disponibilité de ressources ad hoc dans son plan de charges global. Le même raisonnement s’applique pour « creuser » la faisabilité d’un projet au regard d’une contrainte existante contractuelle, organisationnelle ou encore économique, impliquant l’instruction du « comment faire » pour résoudre ou contourner ladite contrainte.
- Est-ce bien à l’étude de faisabilité d’affiner le budget ?
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Absolument et, sur la base de nos retours d’expérience, un projet à dimension technique coûte toujours plus cher qu’il n’y paraît. Ce n’est donc qu’en analysant dans le détail l’intégration fonctionnelle et technique entre applications par exemple que l’on comprend que le diable se cache dans les détails… Passer outre est donc prendre un risque budgétaire, donc vraisemblablement de glissement de planning ou voire d’ajournement de telle partie du projet qui ne sera pas livrée comme convenu initialement et reportée à un exercice fiscal ultérieur.